La violence contre la terre est une violence contre les femmes
Le changement climatique nous a amenés à nous remettre en question et à réévaluer nos relations mutuelles, nos communautés et la terre. Les communautés autochtones continuent d'être en première ligne non seulement pour faire face au changement climatique, mais aussi pour lutter contre ses causes.
Les femmes sont les plus vulnérables aux effets du changement climatique et les femmes autochtones sont plus susceptibles de subir des violences sexuelles et physiques au cours de leur vie. Ce webinaire explore comment la violence contre la terre à travers l'extraction et l'exploitation des ressources et des combustibles fossiles perpétue la violence contre les femmes. Les ressources extraites de nos terres contaminent l'environnement et endommagent les écosystèmes, tout en augmentant les gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère, ce qui aggrave le changement climatique. Cependant, ces projets s'accompagnent également de "Man Camps" (camps de travailleurs temporaires) qui entraînent une augmentation du trafic sexuel, de la drogue, de la criminalité et, en fin de compte, de la violence à l'égard des femmes.
Dans ce webinaire, Kanahus Manuel, Melina Laboucan-Massimo et Eriel Deranger expliquent que lorsque nous parlons de justice climatique, nous devons également aborder la question de la justice de genre. Nous ne trouverons pas de solutions au changement climatique si nous n'abordons pas ensemble l'héritage de la violence à l'égard des femmes autochtones et le changement climatique.
Liens mentionnés dans le webinaire :
Déclaration des femmes contre les camps d'hommes Kind Morgan
Sortie de l'album Tiny House Warriors

